Registre des questions / réponses

 

Question 1

Le développement et constructions des voies de dessertes ferroviaires pour les derniers aménagements portuaires et ceux à venir, induiront sans nul doute un accroissement du trafic aussi porté par les volontés actuelles. Dans ce cas qu'est-il envisagé ?

En effet le développement portuaire et les politiques de transport induisent à plus ou moins long terme une recrudescence de ces passages et des tonnages de ces rames et donc accentueront les nuisances pour les riverains de ce tracé urbain de la voie ferrée.

Réponse :

Le projet Port Horizon 2025 s'appuie effectivement sur le développement du report modal ferroviaire afin de contribuer à limiter l'impact routier de l'activité portuaire.

Pour mémoire, en 2015, sur un trafic total de près de 10 millions de tonnes de marchandises, 1,7 millions de tonnes ont été transportées par mode ferroviaire, soit 17 % de part modale. Ce qui représente, en moyenne, environ 9 passages de trains par jour ouvré.

A l'issue de notre projet d'aménagement Port Horizon 2025, nous envisageons d'atteindre, à terme, un trafic maritime total de 12 millions de tonnes de marchandises avec un taux de report modal d'environ 20%, soit 2,4 millions de tonnes de marchandises transportées par mode ferroviaire. Ce qui représentera en moyenne environ 13 passages de trains par jour ouvré.  

Le Port a déjà mené depuis quelques années, avec l'élue de quartier et les comités de quartier concernés, de nombreuses actions afin de réduire les nuisances induites par le trafic ferroviaire au niveau du faisceau de triage de Vaugouin, en entrée du Port, dont il est le gestionnaire.

Dans la perspective de l'évolution des flux ferroviaires, nous envisageons de participer à une démarche semblable aux côtés du gestionnaire de la voie (SNCF Reseau) et de la Ville de La Rochelle, pour le tronçon situé entre le Port et la gare de La Rochelle.

Par ailleurs, pour votre information, un projet de contournement ferroviaire de l'agglomération est à l'étude. Le Port y est associé et soutient cette démarche. Le fuseau de passage a été réservé par l'Etat et est intégré dans les documents d'urbanisme en cours de révision (Plan Local d'Urbanisme Intercommunal - PLUI).

 

Question 2

Quels seront l'organisation et le déroulement de la réunion prévue à la Mairie de RIVEDOUX ? Rencontre en tête à tête avec le garant ou présentation générale avec questions du public ?

Réponse :

La demi-journée prévue à la mairie de Rivedoux le 21 février de 14H00 à 18H00, tout comme celles prévues dans le hall d'accueil de la Communauté d'Agglomération de La Rochelle le 2 mars et à la Maison du Port à La Pallice le 7 mars, sont des temps de rencontre en tête à tête sans présentation générale du projet.
Deux représentants du port seront présents pour échanger avec toute personne qui viendra à leur rencontre autour d'une exposition présentant le projet, que ce soit pour avoir des précisions sur le projet, poser des questions ou encore apporter un commentaire ou une suggestion.
Le garant sera présent lors de ces échanges et également disponible pour un entretien particulier si un visiteur le souhaite. Pour mémoire le garant n'intervient pas sur le contenu du projet mais facilite le déroulement de la concertation.

 

 

Question 3

J'ai pris note des volumes de dragage et de déroctage (respectivement 550 000 et 700 000 mètres cubes) qui représentent un volume considérable (l'équivalent d'1 m d'épaisseur sur 125 hectares, ou 10 cm d'épaisseur sur 1250 hectares, soit une fois et demi la taille du Fier d'Ars). Pouvez-vous m'indiquer où seront rejetés les boues de dragage, ainsi que les matériaux de déroctage ?

Réponse

Les sédiments à draguer représentent bien un volume maximum estimé de 550 000 m3.

Ces sédiments ont fait l’objet d’une caractérisation physico-chimique détaillée qui a démontré leur bonne qualité. Nous pouvons donc envisager leur immersion en mer et nous veillerons à ne pas dégrader les habitats marins par nos pratiques d’immersion, comme nous le faisons dans le cadre du dragage d’entretien courant.

 

C’est pourquoi, nous prévoyons pour cette opération d’utiliser deux sites d’immersion connus dans les conditions suivantes :

  • Le site du Lavardin : il s’agit de la zone d’immersion, proche du port et déjà utilisée pour son dragage d’entretien. Cette zone bénéficie d’un suivi environnemental conséquent depuis 10 ans. Nous pensons pouvoir y immerger de 150 000 à  300 000 m3 de sédiments sur une ou deux campagnes annuelles, soit 150 000 m3/an. Afin de rester dans un usage connu et compatible avec le bon état biologique du site, nous prévoyons en parallèle de limiter à 150 000 m3  nos immersions liées au dragage d’entretien sur ce site durant les travaux. Ceci nous amènerait donc à immerger au Lavardin un volume total maximal de 300 000 m3/an. Nous avons un très bon retour d’expérience sur le fonctionnement du site (chimique, biologique, bathymétrique…) à cette échelle d’usage.
  • Le site d’Antioche : il s’agit d’une zone d’immersion située bien plus au large, à la sortie du pertuis d’Antioche. Ce site a déjà été utilisé précédemment, par un autre maître d’ouvrage, pour un volume de 900 000 m3. Nous envisageons d’y immerger de 250 000 à 400 000 m3 de sédiments. Ce volume est largement inférieur à la campagne précédente. Or un bilan qualitatif du site réalisé en 2017 nous a montré son bon état écologique.

 

Ainsi avec ces mesures de répartition géographique et temporelle des volumes à immerger nous resterions dans des conditions d’usage connues et soutenables de ces sites d’immersion.

 

Les matériaux à dérocter représentent effectivement un volume maximum estimé de 700 000 m3.

Ils sont marno-calcaires et présentent des caractéristiques mécaniques intéressantes. Nous envisageons donc de les valoriser en tant que matériaux de remblais dans le cadre de nos travaux d’aménagements portuaires sur les sites terrestres Saint-Marc et de La Repentie.